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Sociologie dans le durable ? FAAST s'est renseigné pour vous.

En ce début juillet, FAAST s'est rendu à TOURS où se déroulaient les deuxièmes journées de la sociologie de l'énergie, accueillies dans les locaux de l'université François Rabelais. Programme alléchant et très dense pour un domaine très peu exploité en Belgique, ou du moins le lien entre construction et sociologie. En voici quelques points intéressants. 

 

 

 

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Des sociologues autre part que dans des labos de statistique ... 

C'est plutôt récent et assez rare dans le monde de la construction, de considérer des sociologues au moment de la conception d'un bâtiment. Ils sont encore aujourd'hui, considérés comme des experts pouvant comprendre pourquoi une situation ne fonctionne pas (bâtiment ou urbanisme), sont parfois invités à donner une "couche sociale" à un projet de grande envergure sans être intégrés directement dans l'équipe de conception. Et pourtant ... 

Les quelques projets présentés lors de ces journées internationales dans lesquels des sociologues étaient inclus dès le départ ont montré (à défaut de haute efficacité énergétique comme nous pouvons l'entendre en Belgique et plus précisément à Bruxelles...) des résultats intéressants lors de l'usage et de la satisfaction des locataires. Les concepts de mixité sociale, de transversalité et perméabilité urbaines sont plus complexes que de simples croquis souvent présentés pour convaincre un jury de moins en moins dupe. 

L'intégration d'un sociologue dans un projet de grande envergure peut donc permettre : 

- une intégration plus expérimentée des concepts précités

- une vision de l'usager

- d'un point de vue énergétique, un accompagnement des futurs utilisateurs

- une adaptation des techniques (+ ergonomie) en fonction des utilisateurs

 

Il est à noter également que les ambitions énergétiques françaises sont assez éloignées de ce que vit la Région Bruxelles-Capitale. Le fait que finalement, les utilisateurs n'ont aucun problème à s'accoutumer à un logement BBC n'est en soi pas un étonnement pour nous. FAAST a donc retiré les informations pertinentes pour notre contexte. 

 


 

 Changement ... 

Séminaire intéressant, réunissant principalement des sociologues et étudiants en sociologie. Sujets donc perturbants puisque les orateurs passent plus de temps à expliquer les concepts d'économie d'énergie et passent "rapidement" sur les concepts de sociologues parfois difficiles à suivre. 

Le premier principe que FAAST a pu retirer est le suivant : la connaissance d'un concept ou d'une situation pour un individu n'inclus pas automatiquement une réaction de sa part. Il s'agit là d'un principe rencontré fréquemment, puisque pratiquement toute la population est maintenant au fait de la situation climatique très inquiétante mais n'engendre pas pour autant une prise en main. Deux éléments sont nécessaires et plus puissants pour qu'un sujet réagisse : l'environnement social (toute ma famille est convaincue et agit déjà, je travail dans un domaine qui me pousse à côtoyer quotidiennement des exemples de réalisations...) et les croyances et cultures (les peuples qui ont appris à vivre "avec" la nature comme élément à part entière, ou qui y trouvent une divinité mettront tout en oeuvre pour la préserver). Sociologiquement, on peut mettre les contraintes sur un même pied d'égalité avec ce dernier élément pour autant que cette contrainte soit acceptée de tous...

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Bref, il ne s'agit pas simplement de faire connaître la situation à un individu pour qu'il prenne à bras le corps un changement mais cette situation doit faire sens pour lui. 

Une des conférences était donnée par Philippe Mallein (conseiller scientifique Innovation-Usage au CEA-DRT, spécialiste de l'analyse de l’innovation technologique sous l’angle des usages en s’interrogeant sur le potentiel de changement qu’une innovation peut produire dans le quotidien des utilisateurs, c’est-à-dire dans leurs savoir-faire, leurs pratiques, leur identité et leur environnement) qui a adapté son travail au sujet du symposium à savoir quel était le potentiel de changement des visions technico-énergétiques sur les usages et donc sur les résultats. 

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Son idée, est que les deux logiques qui sont citées ci-dessus doivent être suivies simultanément sous peine de voir des innovations utiles perdues. Prenons l'exemple de Bruxelles, qui est un cas efficace (ou presque) d'avoir joué sur les deux tableaux : la logique de persuasion a été assurée par les primes et surtout BATEX, permettant aux pionniers de s'exprimer, aux politiques de montrer que c'était possible et (et la faiblesse est peut-être là) à la plupart des professionnels de faire leur expertise. La logique de négociation fut de faire accepter cette volonté ambitieuse à l'ensemble du secteur (négociation au sens propre) mais aussi adaptation (de logiciel, d'objectifs...) pour que les ambitions soient adaptées à l'usage. Il est évident que d'imposer un certificat passif délivré par la plate-forme maison passive pour chaque bâtiment bruxellois n'aurait pu être accepté. 

D'après le conférencier, le contexte est sans doute légèrement différent en France, bien que..., un exemple dans le secteur du bâtiment qui n'a pas fonctionné, ce sont les panneaux photovoltaïques. La logique de persuasion a été assurée (primes, produit 'technologique' par excellence mais compliqué pour le lambda qui doit 'revendre' son électricité...) et donc une série de pionniers ont été séduits mais la masse n'a pas suivi par ce produit toujours peu adapté. Les primes disparaissent ? les ventes s'effondrent... 

 

En résumé, l'innovation ne peut s'arrêter là où les performances techniques sont optimales mais doit intégrer l'usage, l'ergonomie, l'intérêt. 

 


Précarité énergétique... 

FAAST a également suivi deux exposés dédiés à la précarité énergétique... Un premier enseignement est que de manière générale, des améliorations de performances énergétiques réduisent le risque de précarité énergétique (évidemment), pour autant que ces améliorations ne soient pas des obligations pour des propriétaires en difficulté (avec une vente 'forcée' à la clé) ou pour des locataires forcés de subir une augmentation de loyer (certains locataires en difficulté réduisent leur confort (pas de douches chaudes, peu de chauffage, etc.) et parviennent ainsi à un loyer chaud (loyer + charges chauffage) très faible, ces locataires ne peuvent se permettre sans aide une augmentation de loyer). 

 

Les définitions de précarité et de pauvreté énergétiques sont les suivantes : 

- la précarité énergétique : lorsque les charges énergétiques du ménage dépassent 10% des revenus de ce dernier. 

- la pauvreté énergétique : lorsque les charges énergétiques du ménage dépassent 15% des revenus de ce dernier. 

On trouvera également une notion temporelle avec l'aspect "conjoncturel" et "structurel" dans le document rédigé par l'ULB et l'université d'Anvers :  ici.

 

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Mais ces définitions peuvent être faussées (et le sont très fréquemment si l'on en croit l'orateur Bruno Maresco (du Credoc). En effet, lorsqu'un ménage dépasse les 10% d'impact sur leurs revenus, il adaptera automatiquement son confort. Certains témoignages recueillis sont frappant, certains n'étaient pas considérés statistiquement dans la catégorie "précaires énergétiques", sont privés d'eau chaude pour éviter de payer trop cher. 

 


Actions d'accompagnement 

Certaines actions ont été menées par des sociologues associés à des ingénieurs dans des cas de rénovation de bâtiment. Idée très intéressante puisqu'elle combine la réduction des déperditions par des actes connus d'isolation, de remplacement de chaudières, etc. avec une optimisation de l'utilisation et un évitement de l'effet rebond. Certains concepts étaient posés sur des tables de discussions entre familles décidées à rénover leur habitation animées par ce sociologue qui prend alors plus un rôle de coach que d'expert. Ces tables de discussion semblent avoir porter largement leurs fruits puisque s'installe alors un dialogue entre usagers, d'égal à égal, dégageant des idées, se posant des challenges, etc. ce qui semble plus efficace que de fournir une information descendante sur le "comment vous devez vivre dans votre logement". Ces gens ne sympathisent pas nécessairement entre eux, ne se revoient pas après leurs travaux respectifs, et bénéficient alors de ce qu'ils appellent l'effet TGV ( vous savez que la personne qui est assise à côté de vous pour 2 heures exactement, vous ne la reverrez plus jamais, et vous êtes alors disposés à vous confier à cette inconnue presque comme à un ami). 

 


 

Couvrir tous les angles

Une des théories de Philippe Mallein est que pour qu'une innovation fonctionne, elle doit pouvoir couvrir des paradoxes inévitables. Tant qu'il y aura un déficit d'imaginaire positif sur celles-ci, elles ne peuvent se développer. C'est ainsi qu'une réflexion doit être faite pour que l'innovation puisse être, par exemple, un gain de temps pour l'utilisateur mais aussi une perte de temps s'il a envie de se pencher dessus, de le montrer ... (exemple d'une nouvelle voiture, très pratique pour le gain de temps, mais je peux aussi aller faire un tour dans la montagne habillé en costume cravate, parce que je veux prendre du plaisir avec), l'innovation doit être gratuite et payante (l'exemple des logiciels est le plus fréquent), etc. 

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Cette théorie sur l'innovation pourrait être appliquée à de nouveaux systèmes ou produits dans le bâtiment... cela mérite d'en faire l'exercice, ce que FAAST compte bien faire... 

 

 

 


20/07/2015
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Des bureaux pas comme les autres

Un peu d'inspiration pour l'organisation et la déco de bureaux ... (FAAST). 

 

 

Vous allez avoir envie de faire des heures sup’ avec le sourire dans ces bureaux vraiment géniaux

Certains bureaux peuvent être ennuyeux et étouffants, mais certainement pas ceux que vous allez découvrir dans un instant. La liste ci-dessous recense 12 bureaux et open space parmi les plus cool et le mieux conçus au monde.

Tous les espaces de travail n’ont pas été créés de la même façon : certains peuvent baisser le moral des travailleurs tandis que d’autres peuvent au contraire les satisfaire et les inciter à être plus énergiques et créatifs. Pour des entreprises comme Google, par exemple, qui ont besoin de travailleurs intelligents, créatifs et à la demande, ces bureaux offrent un avantage concurrentiel indéniable lorsque vous essayez d’attirer les meilleurs candidats à leur poste.

Les façons sont nombreuses pour répondre aux besoins des employés et les satisfaire. Certains de ces bureaux sont dotés d’équipements sportifs qui aident les salariés à réduire le stress ou faire circuler leur sang, ce qui est toujours important si vous êtes assis derrière un bureau toute la journée. D’autres sont équipés de salons où les membres de l’équipe peuvent se détendre et se sentir comme chez eux. Souvent, les bureaux sont conçus pour encourager les travailleurs à penser de façon plus créative ou ludique. Au fond, investir dans un design cool et original et mettre à disposition des locaux attrayants sera toujours positif au sein de vos équipes.

Si vous travaillez dans des bureaux vétustes, exigus, ou moches tout simplement, parlez-en à votre boss et encouragez-le à faire de votre lieux de travail un endroit où l’on a envie de se rendre, et non un lieu où l’on vient juste s’asseoir pour travailler ! S’il ne veut pas, alors préparez votre CV pour l’une de ces entreprises :

Bureau du cabinet d’architecture Selgas Cano

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Google Tel-Aviv

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Inventionland, Pittsburgh

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

 

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Pallotta Teamworks

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Dropbox

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Airbnb

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Facebook

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Nokia

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Urban Outfitters

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Lego

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Zynga

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

White Mountain

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Bureaux les plus cool au monde

Vous remarquerez que ce sont de grandes entreprises, suffisamment pérennes pour investir dans de tels bureaux. Mais il est toujours possible de rentre votre lieu de travail attrayant avec de petits détails de déco.

 

 

 

source : http://www.toolito.com/geek/12-bureaux-les-plus-cool-au-monde/?utm_source=taboola_Worldwide&utm_medium=referral

 

 


30/06/2015
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Is The Open-Office Trend Reversing Itself?

Employers spent years knocking down their walls. Now they are slowly building them back up.

EmUne ployers spent years knocking down their walls. Now they are slowly building them back up.

Une réflexion sur le fait que l'open-space a été une mode et peut devenir insupportable, que les bureaux cloisonnées (type commission européenne) ne conviennent pas... Sans doute un point à gagner en cas de projet tertiaire à réaliser... (FAAST). 

 

Employers spent years knocking down their walls. Now they are slowly building them back up.

In an effort to conserve space, improve employee communications, and save money, many companies became gung-ho about open-office designs in the last several years. At more and more workplaces today, you'll find workers crammed into cavernous (but beautiful) rooms without walls. Whether employees like these layouts is a contentious debate (as Fast Company staff had once, here).

Now the backlash against open offices has begun. Steelcase designs closed spaces to retrofit open offices so introverts don't hate them. Some tech companies are rethinking their open plans altogether. But few are quite ready to give up on the open office completely. Instead, companies seem to be looking for a middle ground.

Primo Orpilla, principal designer at San Francisco-based interior design firm O + A—a firm that has worked with big-name tech companies like Uber, Microsoft, and OpenTable—has seen the transition from closed to open offices and back again. "I think people jumped to open offices in 2008 and 2009. It was always popular among smaller gaming and social media companies," he says. "Then it caught on in 2009 and 2010, when not only Google had an open plan, but Facebook did too."

Flickr user Eager

The office style appealed to tech companies, he says, because of the open plan's association with a startup atmosphere. That ethos eventually spread upward into larger tech companies as well. Plus, in the pricey Bay Area, it makes a lot of economic sense. If you can go from 250-square-feet per person to 110 or even less, it makes a big difference in the cost of office space.

Open offices do have other advantages. In certain settings, they improve communication and create a sense of camaraderie. But they also make it hard to concentrate for long periods of time, and it's difficult to adjust to an open office when you're used to having privacy. That's where the backlash comes in.

"Really the backlash I’ve seen in the last two or three years has been because a lot of these older companies are migrating to an open plan . . . where you're asking an older developer to sit on a 30 by 60 bench in a huge space," says Orpilla. "It's not only the noise but the line of sight. People get distracted by people walking by, and there’s an overall pollution of the culture."

Flickr user David Wall

So what does the new breed of office—a compromise between open and closed offices—look like? One of O + A's clients, a startup called Quid, designed its space with special "phone booth" rooms for when employees need quiet time. The office also has a lounge-like room called The Shelter, which has an open roof. That means it provides visual privacy, but not acoustic privacy. "It's a little bit of visual break. You don't have to put in the electrical and mechanical installations of a hard-walled office," says Orpilla. Conference rooms at Quid also vary in size, ranging from large rooms to rooms that fit just two to three people.

Yelp, another O + A client, switched offices in 2013. The company kept its open-office aesthetic, but like Quid, it tried to add in more private spaces. "There are so many different groups that have different expectations. Engineers love quiet spaces compared to the sales group. We try to balance it out. There are no private offices," says John Lieu, director of real estate and facilities at Yelp.

At Yelp's new-ish office, there are phone booth rooms, chill-out rooms, and a variety of conference rooms of different sizes. Lieu also took 35% of the conference rooms off Yelp's reservation system, so that there are always spots available.

Orpilla's advice for companies looking to adjust their open offices: have lots of variety and don't cram too many people into a small space. "If you over-densify and don’t complement it with right amount of small spaces, it's a problem," he says.

 

[Top Photo: Yuri_Arcurs/Getty Images]

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30/06/2015
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With This Self-Cooling Roof, You Might Not Need AC

Un chercheur de l'université de Sydney qui a développé un matériau 'hyper réflectif', lui permettant de ne pas (trop) chauffer par le rayonnement solaire. Là où une toiture en zinc monte à 65°, ce matériau reste à la température ambiante. Surtout utile dans les pays chauds pour éviter la surchauffe (transfert de chaleur de la couverture vers l'intérieur du bâtiment). En belgique, on compte parfois sur cette forte chaleur pour assécher la paroi en été de l'humidité accumulée toute l'année. (FAAST). 

 

 

 

A new, ultra-reflective roof material is the first to stay cooler than the surrounding air.

As summers keep getting hotter because of climate change, it sets up a vicious cycle: By the end of the century, the world may be using more than 30 times more energy for air conditioning, pushing temperatures up even more. But a new variation on cool roofs could help.

A typical dark roof soaks in sunlight, heating up the building underneath and releasing more heat back into the surrounding neighborhood at night. While cool roofs—made from white, reflective material—aren't new, they still absorb some heat. A new material is the first to actually stay cooler than ambient air.

University of Technology, Sydney

"What we set out to do was maximize the solar reflectance to see how far it could be pushed...to see the extent of further improvements that are possible with open roofing technologies," says Angus Gentle, a researcher at the University of Technology Sydney, who developed the material along with physics professor Geoff Smith.

By adding layers of plastic on top of silver, the researchers were able to create a roof surface that bounces sunlight back into space, leaving it as much nine degrees cooler than a state-of-the-art cool roof. "The coating keeps the roof cool by reflecting almost all of the incoming solar radiation," Gentle says. "A vast majority of this emitted radiation goes directly into space without being absorbed by the atmosphere."

University of Technology, Sydney

Compare that to a standard roof—which absorbs as much as 90% of light—or the best cool roofs, which can only reflect 70% to 85% of sun. "This still equates to a summer heat load of 150-300 watts per square meter of heat being absorbed," says Gentle. In cities, roofs are a major driver of the so-called urban heat island effect, keeping urban neighborhoods several degrees warmer than less developed areas nearby.

Plastered across a neighborhood, the new roofs could help keep local temperatures down, while also directly keeping individual building more comfortable. And if fewer people have to crank up the AC in a city, that helps reduce the chance that the power company will have to flip on an extra power plant—often running on coal—to meet peak demand on the hottest days.

In tests, the new roofing material stayed cool even after it was coated in dust and grime from polluted city air.

Though the material is still in the lab, it uses commonly available, affordable materials. "There are various options for lifting current roofing products towards these results," says Gentle.

 

[Top Illustration: Petr Vaclavek via Shutterstock]

June 8, 2015 | 11:16 AM

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30/06/2015
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(un)curtain office / dekleva gregoric architects

Des bureaux dont les cloisons ne sont que des tentures... Pas convaincu de la fonctionnalité, mais why not... 

(FAAST). 

 

 

 

  • Architects: dekleva gregoric architects
  • Location: Ljubljana, Slovenia
  • Project Team: Aljoša Dekleva u.d.i.a., M.Arch. (AA Dist); Tina Gregorič u.d.i.a., M.Arch. (AA Dist); Lea Kovič u.d.i.a., Vid Zabel stud.arch., Naia Sinde arq.
  • Area: 350.0 sqm
  • Project Year: 2014
  • Photographs: Janez Marolt

 

 

From the architect. The business community today operates dynamically, impulsively and diversely. Office environments must respond to the constant changes in working groups’ organizations, to their production processes and to the needs for personal comfort and technology development.

 
© Janez Marolt
© Janez Marolt

 

 

The building in which the curtain office is conceived, located in the centre of the city, was built in 1938 as a hybrid of modern and traditional structural principles. Its reinforced concrete pillar structure and load bearing exterior walls evoked the need and ability for huge open fluid space, which the building itself was already able to provide.

 

 

Floor Plan

 

 

The refurbishment of the empty space started with reinforcement of the existing structure. The pillars had to be wrapped with carbon reinforcement that gave them also new visual identity. The floor had to be considered as a new structural element, as a reinforcement of the existing slab. In this manner the floor was done out of trowelled concrete, that gave the huge empty space uniform character. The character of the space was emphasised also with the trowelled glue ceiling.

 

 

The furniture was designed as a modular system of tables and drawers. The system itself allows the users to change the disposition of the furniture according to their needs and desires. The furniture was made out of three-layered spruce wooden panels. The drawers became “hairy“ drawers with its top filled with vegetation and serve as private mini-gardens. Each table has its own mini-garden that separates one table from another.

 
© Janez Marolt
© Janez Marolt

 

(un)curtain office is a working space with no predetermined fixed spatial partitioning. For the organisation of the working environments and spaces a system of curtains was used. That allows for countless scenarios of operation and appearance of the space. In a few seconds a meeting room with a large table for discussion can turn into a dining room with a mini library and a kitchen.

 
Diagram 1
Diagram 1

 

 

In the next moment the separated offices, arranged around the central corridor, can smoothly merge into a common open space, suitable for collective work, a social event or even a pop-up store.

 

 

Cite:"(un)curtain office / dekleva gregoric architects" 14 Jun 2015. ArchDaily. Accesed 25 Jun 2015. <http://www.archdaily.com/641466/un-curtain-office-dekleva-gregoric-architects/>

http://www.archdaily.com/641466/un-curtain-office-dekleva-gregoric-architects/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+ArchDaily+%28ArchDaily%29

  • 14 JUN 2015

29/06/2015
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Introducing The Bridge, The Innovation Hub Of New York City's $2 Billion Tech Campus

Une nouvelle université à New York, par les architectes Marion Weiss and Michael Manfredi. L'intérêt ici est d'avoir astucieusement mélangé, dans le même bâtiment, l'université et un bâtiment tertiaire 'traditionnel' permettant de faire des liens permanents entre le monde académique et de terrain... Idée à mettre dans un coin de sa tête... (FAAST). 

 

 

Cornell Tech is building a new type of campus where companies and academia will work together more closely than ever.

 

At New York City’s newest university, the Ivory Tower is being declared dead before it even gets built.

That’s the philosophy embodied in the name the Bridge, one of three buildings slated to open in 2017 during the first phase of construction of Cornell Tech’s new $2 billion, 12-acre campus on Roosevelt Island. The graduate school—a pillar of New York City’s efforts to grow its tech economy—is not shy about its desire to knock down traditional barriers between academia and industry collaboration. The Bridge, formerly referred to as the "corporate co-location" building, is where the action will happen.

"It's taking this notion of the commercialization of academia to a higher plane," says MaryAnne Gilmartin, CEO of Forest City Ratner Companies, the owner and developer of the building. She revealed the name exclusively to Co.Exist before a groundbreaking ceremony on June 16 (see a promo video here). Cornell Tech will lease about one-third of the seven-story building, while a co-working space and a mix of startups and larger companies will occupy much of the rest of 200,000 square-feet.

 

 

Stanford University is probably the school best known for working closely with the tech economy it helped create. For better, or some say for worse, the walls between Silicon Valley and the school are fluid today. Cornell Tech is looking for similar deep connections with industry, but it knows it needs to go about it more deliberately.

"We’re trying to build a different type of tech ecosystem in a different city with a different character," says Greg Pass, Cornell Tech’s Chief Entrepreneurial Officer and the former CTO of Twitter. "Stanford is really sitting adjacent to industry—it’s more natural and organic, the collaborations there. New York is a much bigger city, and it’s a much more diverse city. There’s so much more going on, which is wonderful, but it also requires a bit more design to make the collaboration happen. It can’t be as organic."

 

 

The Bridge is unusual for New York office space in that it doesn't have pre-leased anchor tenants other than Cornell Tech. The companies in the building will be carefully curated by Forest City Ratner, in discussions with the university. The goal is to bring in an eclectic mix of startups (ideally involving the school's graduates) and larger companies working on applications that match Cornell’s program areas: connective media, the built environment, and health tech. However, established companies won't be an ideal fit unless they bring in an R&D unit or entrepreneurial project detached from headquarters, says Gilmartin. Nor will leases generally last more than a few years, so there can be a constantly rotating mix of ideas. Right now, the team has a list of first-choice tenants it's courting.

"Much about academia is rooted in the industrial age," says Pass. "We're about reinventing academia for digital age."

The design of the open, loft-like glass building, which will sit alongside an academic building and residential building, is meant to facilitate interactions between and among students and companies. Designed by architects Marion Weiss and Michael Manfredi, it will contain indoor and outdoor shared spaces for conversations, gatherings, and events. At the campus level, there will be a glass central atrium that opens to the campus and offers stunning views of Manhattan and Queens. Though there will be private spaces for companies with intellectual property needs, anyone will be able to walk by a studio space in the building and see what’s being built in inside. "That kind of transparency is not common for a building—to be able to walk around and get a sense of its production," says Pass.

Today, Cornell Tech, which is actually a partnership between Cornell University and Israel’s Technion university, is already up and running at a much small scale, using space inside Google’s Chelsea headquarters. An emphasis on real-world applications runs through everything the program does, from its unorthodox hiring criteria for faculty to its requirement that students design products or businesses to graduate, advised by mentors who from the tech or business world. Five spin-out companies came from the most recent graduating class, says Pass. So far, almost 100 students have graduated in the first two years of the program.

 

 

For the city, which launched the campus by awarding the prime real estate and putting in $100 million, there is a bet that Cornell Tech can help the innovation economy flourish and create more companies rooted in New York. While the city’s tech and startup clout has grown a lot over the years, it’s yet to birth many major companies like Google or Facebook. In a first-of-its-kind collaboration, the U.S. Department of Commerce evenplans to station a U.S. patent officer there.

Gilmartin believes that the building itself is a model for a new type of office building that fosters collaboration among tenants.

"Individual companies have done it in their space—you see places that have been designed for high performance, high connectivity, and high creativity. But I think the idea that it’s happening beyond the boundaries of a particular company [or university] is interesting," she says. "Our job is not to hyper manage it, but to allow it to become whatever it wants to become."

[All images credited to architects Weiss/Manfredi.]

The U.S. Department of Commerce doesn't plan to open a patent office at Cornell Tech, but it does plan to station a patent officer. This article was corrected.

JESSICA LEBER June 15, 2015 | 7:51 AM

http://www.fastcoexist.com/3047388/introducing-the-bridge-the-innovation-hub-of-new-york-citys-2-billion-tech-campus?partner=rss&utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed%3A+fastcoexist%2Ffeed+%28Co.Exist%29


29/06/2015
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MX3D OBTIENT LE FEU VERT POUR INSTALLER UN PONT IMPRIMÉ EN 3D À AMSTERDAM

Joli challenge pour les fans d'impression 3D. Un premier pont va être imprimé à Amsterdam... (FAAST).

La société de R&D en impression 3D, MX3D prévoit d’imprimer un pont sur un canal. Il est à espérer que les robots utilisés imprimeront leurs propres supports et se déplaceront peu à peu sur l’eau, en créant le pont au fur et à mesure.

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Le projet est une collaboration avec, entre autres, la société de logiciels de conception Autodesk et l’entreprise de construction Heijmans et intégrera de la robotique, du génie logiciel, de l’artisanat et du design. Le designer Joris Laarman, qui a déjà travaillé avec la société MX3D pour imprimer des sculptures en 3D qui se tiennent debout, utilise les logiciels Autodesk pour concevoir ce qui est décrit comme «un pont métallique orné » (ornate metal bridge)

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« Je crois fermement en l’avenir de la production numérique et de la production locale, dans un nouveau métier», lance Joris Laarman. « Ce pont va montrer comment l’impression 3D entre enfin dans le monde des objets fonctionnels à grande échelle et les matériaux durables, tout en permettant une la liberté de forme sans précédent. »

MX3D affirme que le projet est rendu possible par sa technologie d’impression 3D robotisé qui permet effectivement dessiner en l’air. Les robots industriels multi-axes qui seront utilisés, peuvent imprimer des métaux, des plastiques et des combinaisons de matériaux.

«Ce qui distingue notre technologie des procédés d’impression 3D traditionnels est que nous travaillons selon le principe « d’impression en dehors de la boîte » le directeur technique de MX3D, Tim Geurtjens, » En imprimant avec des robots industriels à 6 axes, nous ne sommes plus limités à une boîte carrée dans laquelle tout se passe « .

Pour le projet de pont, les robots imprimeront avec de l’acier. Ils utiliseront des bras spécialement conçus qui chauffent le métal à 1 500°C avant de souder la structure. Cette approche signifie que des structures peuvent être créées de manière solide, durable et complexe.

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Qui plus est, il est à espérer que l’ensemble du processus se déroulera sur place. En supposant que ce soit le cas, les robots vont commencer à créer la structure d’un côté du canal et créeront des supports de rails au fur et à mesure. Ils seront alors en mesure de glisser progressivement vers l’avant sur les supports, créant littéralement le pont tout en traversant le canal.

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Un centre d’accueil où les personnes qui voudront l’évolution des robots devrait être ouvert au public en Septembre, mais l’emplacement exact du pont est encore à confirmer.

Publié le 15 juin 2015

http://www.jorislaarman.com/home.html#/winter_alpha/2bonechair_justpolished

http://mx3d.com/projects/bridge/

http://www.infohightech.com/mx3d-obtient-le-feu-vert-pour-installer-un-pont-imprime-en-3d-a-amsterdam/


29/06/2015
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Sheep Wool as a Construction Material for Energy Efficiency Improvement

Petite étude, réalisée par des chercheurs de Vienne et Sarajevo sur l'intérêt de l'isolation par l'intérieur avec de la laine de mouton, en comparaison avec une laine minérale et un bloc béton cellulaire. 

Un fichier pdf reprenant l'étude entière est disponible en suivant le lien en bas de l'article. Etudes WUFI, etc. Rien d'exceptionnel dans les résultats. (FAAST). 

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Abstract

The building sector is responsible for 40% of the current CO2 emissions as well as energy consumption. Sustainability and energy efficiency of buildings are currently being evaluated, not only based on thermal insulation qualities and energy demands, but also based on primary energy demand, CO2 reductions and the ecological properties of the materials used. Therefore, in order to make buildings as sustainable as possible, it is crucial to maximize the use of ecological materials. This study explores alternative usage of sheep wool as a construction material beyond its traditional application in the textile industry. Another goal of this research was to study the feasibility of replacement of commonly used thermal insulations with natural and renewable materials which have better environmental and primary energy values. Building physics, energy and environmental characteristics were evaluated and compared based on hygrothermal simulation and ecological balance methods. The observations demonstrate that sheep wool, compared with mineral wool and calcium silicate, provides comparable thermal insulation characteristics, and in some applications even reveals better performance.
This is an open access article distributed under the Creative Commons Attribution License which permits unrestricted use, distribution, and reproduction in any medium, provided the original work is properly cited.
 
http://www.mdpi.com/1996-1073/8/6/5765
Published: 16 June 2015

29/06/2015
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